LA FERRONNERIE BOUILLONNAISE

En 1895, à l’initiative du doyen Debra, épaulé par plusieurs autres catholiques entreprenants, une nouvelle société métallurgique vit le jour à Bouillon, la  » Ferronnerie Bouillonnaise « , au capital de 80.000 francs.

En 1899, le baron de Moffarts investit dans l’entreprise et fut nommé président de la FB. C’est cette année également que l’entreprise acquit le statut de Société anonyme.

En 1904, la ville de Bouillon accorda à la FB une concession de trente ans pour la création d’une centrale électrique.

En 1910, la FB lança la section de fabrication d’ustensiles en aluminium ; c’était une première en Belgique. Dès cette année donc, l’entreprise produisit les trois grands types de produits qu’elle fabriqua jusqu’à son déclin : ferronnerie (quincaillerie du bâtiment), fonderie (fonte mécanique pour de multiples usages) et aluminium (industriel et ménager).

Après la Première Guerre mondiale, les ateliers de production furent agrandis et davantage mécanisés. Plusieurs nouveaux bâtiments furent construits et les abords de l’usine furent dégagés et aménagés en terrasses.

Comme à l’issue du premier conflit mondial, la fin de la guerre 1939-45 provoqua une brutale et importante reprise de la productivité. Entre 1945 et 1947 par exemple, la société connut une augmentation de personnel de plus de 75 %. Néanmoins, vingt ans plus tard, en 1967, la FB n’occupait plus que cent personnes, soit quatre-vingts ouvriers et vingt employés.

La concurrence internationale avait mis à mal la bonne santé économique de l’entreprise, qui fut finalement rachetée en 1970 par les Ateliers Schreurs de Liège (filiale des Poudreries réunies de Belgique). La production fut alors délocalisée à Paliseul et cinq ans plus tard, la fusion de l’ex-entreprise DC et de l’ex-entreprise FB entraîna la création de  » Devilca-FB «